Lancement Rumantics de l’agricole Tour 2016

Toutes les aventures démarrent par un premier pas, dit-on… Il m’aurait été difficile de me lancer sur les routes d’Europe sans marquer le départ à domicile. C’est à l’ombre menaçante de Matthew qui devait devenir cyclone à l’approche du nord de l’archipel qu’a commencé mon agricole tour.

Sous le sceau de la confidence les secrets des rhum Longueteau et Bielle ont été dévoilés  aux courageux qui ont bravé les elements pour nous rejoindre au 1973, food and sound. Et ils n’ont pas été déçu de ce deuxième voyage en terres de rhum! D’ailleurs, à ce sujet, vous trouverez bientôt dans ces pages, les présentations des deux maisons…

Fast forward, 24h plus tard dans un salon parisien entre amis, la Grande Réserve 2004 de Longueteau a convaincu mes nouveaux Rumantics qu’il faut aussi compter avec la Guadeloupe en matière de vieillissement. Je leur réservais une surprise de plus avec le RhumRhum blanc et le Libération 2012. On naviguait entre la délicatesse de l’un et la puissance des autres quand notre hôte martiniquais de son état, nous offrit un argument diplomatique de son cru.

Apparu sur la table, un Rhum JM dont l’étiquetage parle d’un temps où je n’aurais pas eu le loisir de déguster…. Sa robe acajou n’évoquait pas un vieillissement de plus de 6 à 8 ans, mais son bouquet intact avait traversé les ans pour me rejoindre là, avant un séjour romain.  

Je n’étais pas au bout de mes surprises puisque le JM fut suivi d’une autre merveille, comme un mirage : un Rhum Lapalin, distillerie martiniquaise aujourd’hui disparue. C’était un rescapé de la cave familiale, dans une bouteille incongrue… il avait conservé de son heure de gloire des tanins aux nuances mahogany. Plus aucun ester, plus aucun éthanol ne laissait deviner son caractère d’origine, mais l’imagination a suffi à nous faire vivre un rêve collectif d’arômes et d’épices.

Joli départ pour ce voyage bien réel vers les nouveaux horizons du rhum, vous ne trouvez pas? La rumance continue !